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mercredi 22 novembre 2017

Le chlorothalonil, un fongicide en cause dans le déclin des bourdons

Composé organochloré dérivé du benzène (famille des chloronitriles), le chlorothalonil est un fongicide de contact multisite qui est utilisé en agriculture (arachides, pommes de terre, vigne, cultures maraichères), dans les terrains de golf et dans les peintures antisalissures (antifouling). Très toxique pour les poissons et les invertébrés aquatiques, il serait aussi néfaste pour les insectes pollinisateurs, notamment les bourdons.

En étudiant les facteurs qui menacent les populations d'insectes pollinisateurs sur 284 sites aux États-Unis, des chercheurs américains ont mis en évidence le rôle du chlorothalonil dans le déclin de quatre espèces de bourdon (Bompus spp). Ce fongicide rend en effet les bourdons plus sensibles à un parasite intestinal intracellulaire, Nosema bombi (Microsporidia, Fungi), qui peut être mortel. Les auteurs de l'étude s'inquiètent en outre de l'action synergiste du fongicide avec les insecticides systémiques sur les populations d'insectes pollinisateurs.

Ces résultats confirment une étude réalisée en 2013 qui montrait une augmentation de l'infection par un autre parasite intestinal, Nosema ceranae, chez les populations d'abeille dont le pollen était fortement contaminé par des fongicides. 

Références:

dimanche 15 mai 2016

Plantes parasites

Il existe environ 4000 plantes qui sont parasites d’autres plantes. Celles-ci sont munies de suçoirs qui se fixent aux racines (épirhizes) ou aux parties aériennes (épiphytes) des plantes hôtes; ces suçoirs détournent la sève ou l’eau de la plante hôte à leur profit, ce qui l’affaiblit et la rend plus sensible aux attaques des ravageurs ou des maladies. On distingue deux grands types de plantes parasites soit les holoparasites et les hémiparasites.

Plantes holoparasites

Dépourvues de chlorophylle, les plantes holoparasites sont incapables de photosynthèse. De fait, elles détournent la sève élaborée (riche en sucres produits par photosynthèse). Parmi les plantes herbacées holoparasites les plus communes dans les régions tempérées, on trouve les cuscutes (Cuscuta spp., Cuscutaceae) et les orobranches (Orobranchaceae).

Dicotylédone originaire d'Amérique du Nord et naturalisée en Europe, le cuscute champêtre (Cuscuta campestris) est une plante grimpante épiphite qui parasite les légumineuses (Fabaceae), notamment la luzerne et le trèfle. Sa tige fine et filamenteuse, de couleur jaune orangé, s'enroule autour des tiges de la plante hôte formant une «chevelure» caractéristique, d'où son nom populaire de «cheveux du diable».
Crédit photo : Christian Fischer, licence Domaine public CC BY-SA 3.0

En Europe centrale et méridionale et en Asie centrale, l'orobranche du chanvre (Phelipanche ramosa, anciennement Orobranche ramosa) est une plante herbacée holoparasite qui menace entre autres les cultures de Solanacées (tomates, pommes de terre, aubergines), de fèves, de chanvre, de tournesols et de colza.
Crédit photo : Javier Martin, Licence Domaine Public via Wikimedia Commons

Plantes hémiparasites

Conservant leur capacité de photosynthèse, les plantes hémiparasites ne prélèvent que la sève brute (eau et éléments minéraux) des plantes hôtes. Les plus connues sont le gui (Viscum album, Viscaceae), une plante ligneuse épiphite qui parasite les arbres feuillus, notamment les pommiers et les peupliers, et les strigas (Striga spp., Scrophulariaceae), des plantes herbacées épirhizes qui parasitent principalement des graminées (Poceae).

En Afrique de l’Ouest et subsaharienne, Striga hermonthica , qui est connue sous le nom d'«herbe des sorcières», est un véritable fléau qui dévaste les cultures de sorgho, de riz, de maïs, de canne à sucre et de millets, menaçant ainsi l’autosuffisance alimentaire des populations locales. À noter que des mycoherbicides à base de souches de Fusarium peuvent être utilisées pour lutter contre S. hermonthica dans les cultures de Sorgho.
Crédit photo : USDA APHIS PPQ - Oxford, North Carolina , USDA APHIS PPQ, Bugwood.org, Licence CC BY 3.0 US Creative Commons Attribution 3.0 

mardi 10 janvier 2006

L'agriculture raisonnée des fourmis

Certaines fourmis d’Amérique latine cultive de véritables "champs" de champignon pour nourrir leur colonie. Comme tout cultivateur, ces fourmis doivent lutter contre les ravageurs qui menacent leur récolte. Le biologiste Cameron Currie (University of Wisconsin-Madison) et ses collègues ont découvert que les fourmis vivaient en symbiose avec une bactérie produisant un antibiotique pour lutter contre un parasite qui aime lui aussi se nourrir de champignon.
Source: Sciences et Avenir

Pour en savoir plus:
  • Cameron R. Currie, Michael Poulsen, John Mendenhall, Jacobus J. Boomsma, Johan Billen, Coevolved Crypts and Exocrine Glands Support Mutualistic Bacteria in Fungus-Growing Ants. Science 6 January 2006: Vol. 311. no. 5757, pp. 81 - 83 [Résumé en anglais]
  • Cafaro MJ, Currie CR.. 2005. Phylogenetic analysis of mutualistic filamentous bacteria associated with fungus-growing ants. Can J Microbiol. 2005 Jun;51(6):441-6 [Résumé en anglais]

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