mercredi 31 mai 2006

Des maringouins particulièrement nombreux et voraces cette année au Québec

Au Québec, l'hiver particulièrement doux et les conditions climatiques de ces dernières semaines (des jours pluvieux suivis de chaleur intense), ont favorisé la prolifération des mouches noires et des moustiques. Jusqu'à 3 fois plus nombreux ce printemps, les maringouins rendent parfois la vie insupportable aux amateurs de plein air et aux travailleurs. Jacques Boisvert, entomologiste et professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières prévoit leur abondance jusque vers la Saint-Jean (24 juin). Pour les irréductibles du plein air, la seule solution vraiment efficace est de porter des vêtements suffisament longs et amples pour couvrir le maximum du corps. Pour les zones exposées de la peau comme par exemple, les chevilles, les bras et l'arrière du cou, il reste l'utilisation d'insectifuges personnels ou "chasse-moustique" à base de N-N diméthyltoluamide (DEET), de diméthyl-phthalate (DMP), d'huile de citronnelle ou d'huile de lavande. Le DEET dont la concentation ne doit jamais dépasser 30% est relativement efficace mais peut être dangereux surtout pour les jeunes enfants. Plus "naturelles", les huiles essentielles ne sont cependant efficaces que pendant un temps très limité. Enfin, malgré tous les désagréments qu'ils apportent à l'homme et les maladies qu'il peuvent parfois véhiculer (comme le virus du Nil occidental), ces insectes piqueurs ont un rôle écologique fondamental en assurant une source abondante de nourriture pour de nombreux prédateurs, le recyclage d'une partie de la matière organique et la pollinisation des plantes à fleurs. (OP) ; Source : D'après une dépêche de Cyberpresse.ca [Lire la dépêche]
> Sur la Toile des insectes du Québec (Insectarium de Montréal), pour en savoir plus sur les maringouins et les mouches noires
> À (Re)Lire : "Le Moustique par solidarité écologique" de Jean-Pierre Bourassa (Les Éditions du Boréal, Montréal, 2000)
> Lire la nouvelle précédente : Les États-Unis prennent leurs distances avec l'insectifuge DEET (PESTInfos 02.05.06)

Les érables de Norvège envahissent le Mont Royal

Le parc du Mont-Royal est un patrimoine naturel et historique très cher au coeur des montréalais(es). Mais la biodiversité de ce riche milieu naturel est menacée de transformation au cours des prochaines années. À l'origine, la forêt qui couvrait le mont Royal était essentiellement composée d’érables à sucre, de caryers et de chênes rouges. Selon, les deniers relevés botaniques réalisés par Jacques Brisson, professeur à l’Institut de recherche en biologie végétale (Université de Montréal), l'érable de Norvège (Acer platanoides), introduit dans les années 60 et 70 pour reboiser certaines parties du parc, pourrait en effet remplacer l'érable à sucre (Acer saccharum) comme espèce dominante à la prochaine génération. Plus résistant à la pollution urbaine et plus prolifique que l'érable à sucre, l'érable de Norvège a aussi été souvent planté en bordure des rues de Montréal et de nombreuses villes du nord est de l'Amérique. En sous bois, il réduit la lumière nécessaire aux autres espèces d'arbres (frênes, érables à sucre, etc.) et à la flore typique d'une érablière (uvulaires, trilles, etc.), et s'étend très rapidement. Selon le botaniste, sa prolifération "pourrait également avoir des répercussions écologiques sur l’ensemble des espèces animales et végétales de la montagne". En Ontario et aux États-unis, l'érable de Norvège est déjà considéré comme une espèce envahissante. Pour préserver le caractère unique du mont Royal, Jacques Brisson recommande à la ville de Montréal de ralentir la progression de cet érable en éradiquant les jeunes pousses et en évitant d'en planter dans les rues voisines du mont Royal. [En savoir plus] (OP) ; Source : FORUM, l'hebdomadaire d'information de l'Université de Montréal ; Réf. : Baril Daniel, Forum Vol. 40 No 31, 29 mai 2006
> Résumé de la conférence de Jacques Brisson au 74ème Congrès de l'ACFAS

lundi 29 mai 2006

Vers une démoustication de la Camargue

Les conditions climatiques de l'été dernier en Camargue (une longue sécheresse suivie de fortes pluies) avaient favorisé la pullulation des "moustiques des champs", dont Aedes caspius, une espèce particulièrement agressive vis-à-vis de l'homme. Les marais et marécages de Camargue, jusqu'à présent préservés de tout traitement insecticide, sont un terrain fertile pour cette espèce qui pond lorsque les sols sont asséchés et dont les oeufs, très résistants, éclosent lorsque les sols sont mis en eau, mais aussi pour la quarantaine d'autres espèces de moustiques dont A. detritus et Culex pipiens. L'inconfort grandissant des citoyens des villes riveraines du parc naturel, et la crainte de propagation du virus du Chikungunya suscitée par la récente épidémie à la Réunion et l'apparition de son vecteur, A. albopictus, dans les Alpes Maritimes, ont conduit les autorités régionales à envisager pour la première fois une démoustication partielle et expérimentale de la Camargue. L'insecticide utilisé sera le populaire larvicide "biologique" Bti (Bacillus thuringiensis israelensis) dont les toxines sont réputées être beaucoup moins nocives pour l'environnement que les organophosphorés. Un centre de recherche privé spécialisé dans la conservation et la restauration des zones humides méditerranéennes, la station biologique de la Tour du Valat, sera en outre chargée d'étudier les impacts à long terme des traitements larvicides sur ces écosystèmes et leur faune, particulièrement les populations d'insectes, d'oiseaux et de poissons. Le cœur de la réserve naturelle (soit environ 30 000 ha) en demeure toutefois exclue. Le maintien de zones non traitées est en effet nécessaire pour éviter ou retarder l'apparition des phénomènes de résistance des moustiques aux insecticides qui se multiplient à travers le monde. Un environnement naturel non traité constitue un réservoir de moustiques sensibles qui permet de "diluer" les souches devenues résistantes dans les zones traitées. Cependant, Mylène Weill, chercheuse à l'Institut des sciences de l'évolution de l'Université de Montpellier prévient que cette stratégie de "dilution de la résistance" n'est efficace que si les souches résistantes ont un coût métabolique plus élevé et des facultés reproductrices plus faibles que les souches sensibles. Or la multiplication des cas de résistance dans le monde, le plus souvent suite à de mauvaises pratiques, fait craindre l'apparition et la propagation de souches "super résistantes" avec de bonne capacités adaptatives. Ainsi, en Tunisie, une campagne de démoustication systématique et intensive de larges zones touristiques a conduit en seulement 2 ou 3 ans à l'apparition de moustiques totalement résistant aux toxines "bioinsecticides" issues de la bactérie Bacillus spahericus. Aux États-Unis même, où depuis 1999 des opérations "raisonnées" de contrôle des vecteurs du virus du Nil occidental sont menées chaque année, certaines populations de moustiques sont localement devenues résistantes au Bti. Les opérations de démoustication de la Camargue s'annoncent donc très délicates et devront être menées avec beaucoup de précautions d'autant plus que le réchauffement climatique pourrait favoriser la propagation de nouvelles espèces. Les spécialistes recommandent généralement une campagne de démoustication seulement en cas de menaces sérieuses d'épidémie et préconisent plutôt le drainage des eaux stagnantes et la restauration des écosystèmes naturels comme mesures préventives. (OP) ; Source : LeMonde.fr (29.05.06) [Lire l'article de Hervé Morin]
> Entente interdépartementale pour une démoustication du littoral méditerranéen
> Station biologique de la Tour du Valat
>Lire la nouvelle précédente : Des moustiques résistent au Bti (PESTInfos 09.12.05)

mercredi 24 mai 2006

La Lucilie cuivrée australienne prédisposée à résister aux organophosphorés

La Lucilie cuivrée australienne, Lucilia cuprina (Diptère : Calliphoridé), provoque une myase très grave chez les moutons, et affecte particulièrement les élevages en Australie et en Afrique du Sud. Attirée par les replis laineux malodorants et humides des moutons, cette mouche verte y pond des oeufs, puis ses larves creusent des tunnels dans la chair de l'animal provoquant d'importantes lésions et des infections bactériennes mortelles si elles ne sont pas traitées. Dans les années 50, les éleveurs australiens ont utilisé des insecticides organophosphorés comme le diazinon pour combattre ces diptères. Mais la mouche est devenue très résistante en quelques années seulement. Récemment, des chercheurs australiens (CSIRO) et néozélandais ont découvert sur des mouches préservées, collectées avant l'utilisation des pesticides chimiques, la présence d'allèles mutants du gène de l'estérase E3, identiques à ceux qui confèrent la résistance au malathion, un autre insecticide organophosphoré (la protéine enzymatique E3 modifiée dégrade spécifiquement le malathion). L'allèle résistant au diazinon est la forme de résistance aux organophosphorés la plus répandue en Australie mais est rare dans les régions où la pression insecticide est plus faible. La présence d'allèles résistants au malathion chez les mouches préservées expliquerait donc la rapidité de la flambée de résistance aux organophosphorés en Australasie. (OP) ; Source : Sciences et Avenir.com ; Réf. : C. J. Hartley, R. D. Newcomb, R. J. Russell, C. G. Yong, J. R. Stevens, D. K. Yeates, J. La Salle, and J. G. Oakeshott, 2006. Amplification of DNA from preserved specimens shows blowflies were preadapted for the rapid evolution of insecticide resistance. PNAS Édition électronique avancée du 24 mai 2006 [Résumé en anglais]
> Voir des photos de la Lucilie cuivrée
> En savoir plus sur la lutte contre la Lucilie cuivrée en Australie : "La laine fétide" par Alain Fraval (Insectes No 137, 2005) [Document PDF]

mardi 23 mai 2006

La microévolution du virus du Chikungunya

L'importante flambée épidémique de Chikungunya qui sévit dans l'océan Indien et plus particulièrement sur l'île de la Réunion depuis le début de l'année 2005 a surpris bon nombre de spécialistes. Pourtant réputé pour être faiblement virulent, le virus du Chikungunya a infecté près d'1/3 de la population de l'Île, soit environ 258 000 personnes (Institut de veille sanitaire, 18.05.06). Alors qu'à ce jour aucune forme grave ou mortalité associée à ce virus n'avait été décrite dans la littérature médicale, plusieurs formes neurologiques et hépatiques sévères, provoquant dans certains cas des décès, y ont été aussi confirmées. Il est malheureusement vrai que le Chikungunya, qui sévit essentiellement en Afrique, a été très peu étudié par la communauté scientifique internationale. Devant l'ampleur de l'épidémie actuelle, des équipes de virologues de l'institut Pasteur de Paris et de Lyon (centre national de référence des arbovirus) se sont enfin intéressées à ce mystérieux virus dont le principal vecteur à la Réunion est le moustique tigré asiatique (Aedes albopictus), et ont commencé à retracer son histoire et son évolution. Leurs premiers résultats sont publiés cette semaine dans la revue scientifique libre d'accès PLOS Medecine. Grâce au séquençage complet du génome (constitué d'ARN) de plusieurs souches virales isolées chez des patients infectés à la Réunion et aux Seychelles, Ils ont établit que les souches étaient apparentées à celles identifiées en Afrique où le virus a été isolé pour la première fois en 1952 en Tanzanie. D'autre part, ils ont aussi découvert des modifications de l'ARN viral au cours de l'épidémie qui suggèrent une évolution adaptative des souches virales réunionnaises. En particulier, le séquençage partiel de la protéine d'enveloppe virale E1 (une "signature moléculaire" du virus) chez 127 patients de la Réunion et des îles voisines (Madagascar, Seychelles, île Maurice, Mayotte) a montré que cette protéine, impliquée dans l'attachement du virus aux membranes cellulaires du moustique et dans sa multiplication, avait aussi mutée au cours de l'épidémie. Cette mutation est devenue prédominante au début de la flambée épidémique en septembre 2005, et pourrait être à l'origine d'une adaptation du virus au moustique A. albopictus, qui n'était pas connu jusque là pour en être un vecteur majeur. Selon les chercheurs, le Chikungunya pourrait donc se propager à d'autres régions du monde, en particulier aux Caraïbes, aux Amériques et en Europe, où le tigré asiatique est présent. (OP) ; Source : Institut Pasteur [Lire le communiqué] [Dossier de presse] ; Réf. : Isabelle Schuffenecker, Isabelle Iteman, Alain Michault, Séverine Murri, Lionel Frangeul, Marie-Christine Vaney, Rachel Lavenir, Nathalie Pardigon, Jean-Marc Reynes, François Pettinelli, Leon Biscornet, Laure Diancourt, Stéphanie Michel, Stéphane Duquerroy, Ghislaine Guigon, Marie-Pascale Frenkiel, Anne-Claire Bréhin, Nadège Cubito, Philippe Desprès, Frank Kunst, Félix A. Rey, Hervé Zeller, Sylvain Brisse, 2006. Genome Microevolution of Chikungunya Viruses Causing the Indian Ocean Outbreak. PLOS Medecine 3 (7), juillet 2006, édition électronique avancée [Lire l'article en anglais] [Lire le résumé de l'éditeur en anglais]
>Lire aussi : Le chikungunya suivi à la trace grâce à son génome (LeMonde.fr, 23.05.06) et L'Institut Pasteur souligne le risque de propagation du virus du chikungunya (LeMonde.fr, 23.05.06)
> Dossier Chikungunya (PESTInfos)

mardi 16 mai 2006

Menaces sur les insectes pollinisateurs

Partout sur la planète, on assiste à une véritable crise de la pollinisation qui touche l'ensemble des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, papillons, mouches, moustiques et divers coléoptères). Les nouveaux insecticides systémiques comme le Gaucho et le Régent dont les doses sublétales perturbent les abeilles domestiques ne sont pas les seuls responsables de cette inquiétante hécatombe. Selon Bernard Vaissière, chercheur spécialiste des pollinisateurs à l'INRA d'Avignon, la perte de la biodiversité végétale suite aux pratiques agricoles intensives et à l'urbanisation (démembrement, arrachage des haies, utilisation systématique d'herbicides contre les "mauvaises herbes", etc.) a un rôle majeur en privant les insectes de nourriture. La perte de nombreuses espèces de fleurs sauvages, sources de nectar et de pollen indispensables aux insectes, pourrait être responsable de l'affaiblissement généralisé des colonies d'abeilles. Pour tenter de sauver les abeilles, des programmes de jachères fleuries sont actuellement en cours d'expérimentation dans plusieurs régions françaises. (OP) ; Source : Le Figaro.fr [Lire l'article de Yves Misery]
> Lire aussi : Protéger les pollinisateurs (PESTInfos, 05.01.06)
>Dossier Abeilles et insectes pollinisateurs

vendredi 12 mai 2006

Protection des cultures, préservation de la biodiversité, respect de l’environnement

"Pour assurer une production alimentaire adaptée aux besoins des populations, en termes de quantité, de qualité, et de sûreté sanitaire dans le respect des principes d’un développement durable de la planète, la protection des cultures, aujourd’hui encore principalement agrochimique, doit connaître une véritable évolution, sous peine d’aggraver un bilan économique et écologique préoccupant". Suite aux succès mitigés du concept de protection intégrée et face au risque transgénique d'accroître les phénomènes de résistance des insectes, Jean-Philippe Deguine (CIRAD) et Pierre Ferron (INRA) plaident pour une nouvelle stratégie agroécologique de gestion préventive des populations d'insectes nuisibles et bénéfiques en fonction des peuplements végétaux qui constituent leurs habitats. La diversification et la rotation des cultures ou la mise en place de corridors biologiques (chemins, haies, bosquets, vergers etc.) sont autant de pratiques favorables à la régulation naturelle des ravageurs par les prédateurs indigènes et généralistes. Les chercheurs préviennent en outre que la mise en pratique de cette nouvelle stratégie préventive implique une "réelle rupture avec les techniques traditionnelles" de l'agriculture intensive et "une évolution marquée des mentalités" des agronomes et des phytiatres. (OP)
>un article de Jean-Philippe Deguine et Pierre Ferron publié dans les Cahiers d'études et de recherches francophones / Agricultures, Volume 15, Numéro 3, 307-11, Mai-Juin 2006 [Résumé] ; l' article est accessible gratuitement après inscription sur le site www.jle.com
>Lire aussi : "Protection des cultures et développement durable : bilan et perspectives", par Jean-Philippe Deguine et Pierre Ferron, Le Courrier de l'environnement de l'INRA, No 52, septembre 2004 [Article en PDF]

jeudi 11 mai 2006

Les coccinelles utilisées comme pesticides naturels

Depuis le début du printemps, plusieurs commerces français spécialisés dans le jardinage proposent à leur clientèle des coccinelles comme pesticides naturels pour combattre les pucerons qui dévastent rosiers, tomates, concombres, fraisiers et arbres fruitiers. Très voraces, les coccinelles sont de grands prédateurs de pucerons et les larves peuvent en consommer de 60 à 100 par jour. Les jardiniers Bio ont le choix entre une espèce indigène arboricole, Adalia bipunctata, et une souche non volante de l'espèce d'origine asiatique, Harmonia axyridis. Après avoir été abondamment introduite aux États-Unis et en Europe à des fins de lutte biologique, la coccinelles asiatique a proliféré et concurrence aujourd'hui les espèces locales. Des chercheurs de l'INRA d'Antibes ont alors isolé une souche naturelle aptère, incapable de voler et de se disséminer. Cette initiative commerciale devrait aider à protéger l'environnement en réduisant l'utilisation d'insecticides chimiques, mais certains écologistes demeurent toutefois prudents face à une utilisation à grande échelle de ces biopesticides. Ils privilégient plutôt la culture de plantes sauvages et la plantation de haies qui favorisent la présence de prédateurs naturels. (OP) ; Source : Le Monde.fr [Lire l'article de Florence Amalou dans Le Monde.fr]
> Pour en savoir plus sur la production et la commercialisation d'insectes auxilliaires pour la protection des plantes, consulter le site de l'entreprise Biotop (Valbonne, France) : www.biotop.fr
> Pour en savoir plus sur le jardinage biologique, consulter le site de l'Association Terre vivante : www.terrevivante.org

lundi 8 mai 2006

Les maladies des plantes et des animaux, une menace croissante pour l'Afrique

Une importante étude pilotée par le gouvernement britannique prévient que les maladies affectant les plantes agricoles et les animaux pourraient menacer de plus en plus la subsistance des populations africaines au cours des 25 prochaines années. Le rapport publié le 26 avril dernier souligne que la majorité des maladies humaines émergentes est liée aux maladies des animaux d'élevage ou de la faune sauvage, et s'inquiète de la présence en Afrique de 12 des 15 maladies animales les plus importantes. L'intensification de l'agriculture et des échanges commerciaux pourrait aussi favoriser l'apparition ou la propagation de nouvelles maladies ou d'insectes dévastant les cultures agricoles. Les ravages des parasites phytopathogènes sont accentués par le manque de moyen actuel pour les dépister et les contrôler et la pauvreté rurale qui sévit sur tout le continent africain. Ainsi, selon les chercheurs, les maladies des plantes menacent gravement la stabilité économique de l'Afrique d'autant plus que la majorité des populations rurales ne doit sa survie qu'à la culture que de 1 ou 2 plantes vivrières. (OP) ; Source : SciDev.net
> Consulter le rapport britannique en ligne (en anglais) : Foresight, The Detection and Identification of Infectious Diseases

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