jeudi 26 juillet 2007

Le réchauffement climatique augmente la biodiversité des pucerons

Les pucerons sont de minuscules insectes qui sucent la sève des plantes. Ils sont sont les principaux nuisibles agricoles dans les pays tempérés, en plus d'être une source importante de nourriture dans les écosystèmes. Des chercheurs de L'INRA, en collaboration avec leurs partenaires du réseau européen EXAMINE (EXploitation of Aphid Monitoring systems IN Europe), ont évalué l'impact du réchauffement climatique sur les populations de pucerons.

Les plus récentes études indiquent qu'au cours des 30 dernières années, le nombre d'espèces de pucerons a augmenté de près de 20 % et que leur période d'activité s'est allongée d'environ un jour par an en moyenne dans l'Ouest de la France et au Royaume-Uni.La cause? L'augmentation des températures liée au réchauffement climatique!
(source : INRA Presse-Info)


Pour en savoir plus :

vendredi 13 juillet 2007

Peristance et dissémination des gènes du Bt dans les milieux aquatiques

Au Québec, les insecticides à base de toxines de Bacillus thuringiensis kurstaki (Btk) et le maïs transgénique Bt sont de plus en plus utilisés pour combattre les populations de lépidoptères ravageurs du maïs. Le gène bactérien qui code pour la toxine Cry1Ab, une protéine spécifiquement toxique pour les lépidoptères, a été introduit dans le maïs Bt à cet effet.

Des chercheurs d'Environnement Canada ont découvert que le gène Cry1Ab persistait dans les sols (sédiments) et les milieux aquatiques près des champs de maïs pendant 20 à 40 jours après les récoltes. Ils ont aussi détectés des gènes Cry1Ab dans la rivière Richelieu et le fleuve Saint-Laurent, à plus de 80 km en aval des parcelles de cultures de maïs. Il semble donc que les transgènes Bt sont disséminés par les rivières qui drainent les régions agricoles. 

Référence :
  • Douville M, Gagné F, Blaise C, André C., 2007. Occurrence and persistence of Bacillus thuringiensis (Bt) and transgenic Bt corn cry1Ab gene from an aquatic environment. Ecotoxicol Environ Saf. 66(2):195-203. [PubMed]

dimanche 1 juillet 2007

L'exposition professionnelle aux pesticides agricoles augmenterait le risque de tumeur cérébrale

Dans le cadre d'un important programme sur les cancers professionnels, des chercheurs de l'Université de Bordeaux 2 ont étudié le lien entre l'exposition professionnelle aux pesticides et aux produits phytosanitaires et la survenue de tumeurs cérébrales. Les résultats de l’étude CEREPHY mettent en évidence que les risques de tumeurs cérébrales sont multipliés par deux pour les populations agricoles les plus exposées professionnellement à ces produits et par trois pour certains types de tumeurs du cerveau (gliomes). Une augmentation des risques moins significative a aussi été observée chez les personnes qui utilisent des pesticides pour entretenir leurs plantes d'intérieur. 

L'étude CEREPHY a été menée en Gironde, une région viticole du sud-ouest de la France particulièrement consommatrice de pesticides, sur un échantillon de 221 patients atteints de tumeurs cérébrales malignes ou bénignes entre 1999 et 2001 et de 442 personnes témoins indemnes. Compte tenu de l'échantillon limité, il est nécessaire de réaliser des études complémentaires à plus large échelle. Dans l'attente, les agriculteurs et les travailleurs agricoles devraient prendre des précautions pour diminuer le niveau d’exposition aux pesticides, par exemple en portant leur équipement de protection individuelle (masque, gants,...) ou en modifiant le mode d'épandage.
(OP - Article publié le 22/03/2006 d’après une dépêche de l'AFP, modifié le 30/06/2007)


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