Au Québec, l'hiver particulièrement doux et les conditions climatiques de ces dernières semaines (des jours pluvieux suivis de chaleur intense), ont favorisé la prolifération des mouches noires et des moustiques. Jusqu'à 3 fois plus nombreux ce printemps, les maringouins rendent parfois la vie insupportable aux amateurs de plein air et aux travailleurs. Jacques Boisvert, entomologiste et professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières prévoit leur abondance jusque vers la Saint-Jean (24 juin). Pour les irréductibles du plein air, la seule solution vraiment efficace est de porter des vêtements suffisament longs et amples pour couvrir le maximum du corps. Pour les zones exposées de la peau comme par exemple, les chevilles, les bras et l'arrière du cou, il reste l'utilisation d'insectifuges personnels ou "chasse-moustique" à base de N-N diméthyltoluamide (DEET), de diméthyl-phthalate (DMP), d'huile de citronnelle ou d'huile de lavande. Le DEET dont la concentation ne doit jamais dépasser 30% est relativement efficace mais peut être dangereux surtout pour les jeunes enfants. Plus "naturelles", les huiles essentielles ne sont cependant efficaces que pendant un temps très limité. Enfin, malgré tous les désagréments qu'ils apportent à l'homme et les maladies qu'il peuvent parfois véhiculer (comme le virus du Nil occidental), ces insectes piqueurs ont un rôle écologique fondamental en assurant une source abondante de nourriture pour de nombreux prédateurs, le recyclage d'une partie de la matière organique et la pollinisation des plantes à fleurs. (OP) ; Source : D'après une dépêche de Cyberpresse.ca [Lire la dépêche]
> Sur la Toile des insectes du Québec (Insectarium de Montréal), pour en savoir plus sur les maringouins et les mouches noires
> À (Re)Lire : "Le Moustique par solidarité écologique" de Jean-Pierre Bourassa (Les Éditions du Boréal, Montréal, 2000)
> Lire la nouvelle précédente : Les États-Unis prennent leurs distances avec l'insectifuge DEET (PESTInfos 02.05.06)
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