vendredi 12 mai 2006

Protection des cultures, préservation de la biodiversité, respect de l’environnement

"Pour assurer une production alimentaire adaptée aux besoins des populations, en termes de quantité, de qualité, et de sûreté sanitaire dans le respect des principes d’un développement durable de la planète, la protection des cultures, aujourd’hui encore principalement agrochimique, doit connaître une véritable évolution, sous peine d’aggraver un bilan économique et écologique préoccupant". Suite aux succès mitigés du concept de protection intégrée et face au risque transgénique d'accroître les phénomènes de résistance des insectes, Jean-Philippe Deguine (CIRAD) et Pierre Ferron (INRA) plaident pour une nouvelle stratégie agroécologique de gestion préventive des populations d'insectes nuisibles et bénéfiques en fonction des peuplements végétaux qui constituent leurs habitats. La diversification et la rotation des cultures ou la mise en place de corridors biologiques (chemins, haies, bosquets, vergers etc.) sont autant de pratiques favorables à la régulation naturelle des ravageurs par les prédateurs indigènes et généralistes. Les chercheurs préviennent en outre que la mise en pratique de cette nouvelle stratégie préventive implique une "réelle rupture avec les techniques traditionnelles" de l'agriculture intensive et "une évolution marquée des mentalités" des agronomes et des phytiatres. (OP)
>un article de Jean-Philippe Deguine et Pierre Ferron publié dans les Cahiers d'études et de recherches francophones / Agricultures, Volume 15, Numéro 3, 307-11, Mai-Juin 2006 [Résumé] ; l' article est accessible gratuitement après inscription sur le site www.jle.com
>Lire aussi : "Protection des cultures et développement durable : bilan et perspectives", par Jean-Philippe Deguine et Pierre Ferron, Le Courrier de l'environnement de l'INRA, No 52, septembre 2004 [Article en PDF]

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