Selon la première étude réalisée au Brésil (1), les importantes coupes forestières pratiquées en Amazonie à des fins agricoles et d'urbanisation entraînent la multiplication des sites d'eaux stagnantes qui sont autant de gîtes de ponte des moustiques vecteurs de la maladie.
La seconde étude (2), menée au Pérou, montre que le taux de piqûre du moustique, Anopheles darlingi, le principal vecteur de la malaria en Amazonie, est près de 300 fois supérieur dans les zones déboisées et le long des routes forestières que celui mesuré en forêt. Selon Jonathan Patz, co-auteur de l'étude péruvienne, les politiques de conservation et de protection des forêts doivent être prises en compte dans les stratégies de prévention du paludisme.
Source : SciDevNet
Références :
- (1) Caldas de Castro M., Monte-Mór RL., Sawyer DO, Singer BH., 2006. Malaria risk on the Amazon frontier. PNAS USA 2006 Feb; 10: 1073 [Résumé]
- (2) Vittor AY, Gilman RH, Tielsch J, Glass G, Shields T, Lozano WS, Pinedo-Cancino V, Patz JA., 2006. The effect of deforestation on the human-biting rate of Anopheles darlingi, the primary vector of Falciparum malaria in the peruvian Amazon. Am J Trop Med Hyg. 2006 Jan;74(1):3-11 [Résumé]
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