Les hauts plateaux africains, dont les conditions climatiques sont peu propices au développement des moustiques, étaient jusque là relativement épargnés par la malaria. En revisitant les données climatiques à l'aide de nouveaux modèles statistiques, les chercheurs ont montré que le réchauffement local de 0,5 C, enregistré sur quatre sites témoins depuis la fin des années 70, pourrait théoriquement conduire à une augmentation de 30 à 100% de la population de moustique vecteurs. Toutefois, d'autres facteurs comme le développement de la résistance aux traitements antipaludiques, le déplacement des populations humaines vers ces régions, leurs difficultés pour accéder aux services de santé et la déforestation sont aussi des facteurs à prendre en compte.
Référence :
- Pascual M., Ahumada JA., Chaves LF., Rodó X., Bouma M., 2006. Malaria resurgence in the East African highlands: Temperature trends revisited. Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 10.1073/pnas.0508929103 Édition électronique avançée du 29.03.06 [Résumé] [Article en PDF]
- «Quand le paludisme profite du réchauffement» (Sciences et Avenir.com 21.03.06)
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